Au programme de ce rendez-vous des Journées de l’industriel, plusieurs activités, notamment les panels d’échanges et de discussions, mais aussi les stands d’exposition.
Pour rappel, les Journées de l’industriel gabonais ont enregistré une participation d’environ une centaine d’entreprises, dont des filiales de multinationales à l’image du marocain Ciments de l’Afrique.
«On a amené avec nous deux tonnes de ciment pour présenter à la population gabonaise les produits qu’on commercialise. Dans le stand direction technique, nous avons exposé les sacs d’un produit qu’on a lancé depuis à peu près un an et demi. En termes d’image, de communication et la visite des stands par le chef de l’Etat, je pense que c’est un point positif», s’est réjoui Yves Rapotchombo, directeur commercial de Cimaf Gabon, filiale du groupe marocain Ciments de l’Afrique.
L’initiative gouvernementale de ces Journées de l’industriel permet de «jeter les bases de la concertation nationale, en donnant la parole aux acteurs concernés afin d’échanger autour des principaux points de blocage de blocages qui entravent aujourd’hui le développement du secteur, ainsi que les défis qui restent à surmonter», a souligné Pacôme Moubelet Boubeya, ministre gabonais de l’Industriel.
Pour les exposants ce fut l’occasion soit de nouer des partenariats ou de faire une veille sur leur marché. C’est le cas de Jessica Allogo qui tient un stand très fréquenté depuis l’ouverture des Journées de l’industriel.
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Ingénieure en pétrochimie, elle s’est spécialisée depuis près d’une dizaine d’années dans la confiserie artisanale. Ses confitures sont faites à base de mangues, entre autres. «Je m’approvisionne auprès des producteurs locaux. On reçoit la matière première, on la découpe, ensuite on la broie. On stérilise les pots ensuite on pasteurise. On attend que ça refroidisse et on colle les étiquettes. Ça peut prendre à peu près 6 heures», explique-t-elle.
A travers ces journées, le Gabon souhaite accélérer la transformation de son économie en misant tout aussi bien sur son bois que sur son tissu industriel. Car ce secteur, hors pétrole, ne représente qu’à peine 6% du Produit intérieur brut (PIB). C’est aussi l’occasion d’éclairer sur les opportunités offertes aux industriels qui souhaitent participer à la transformation de l’économie gabonaise.