Le projet d’amélioration du portail commercial de la CAE, d’un montant de 1,56 million de dollars, appuiera des solutions commerciales numérisées pour réduire les barrières commerciales et permettre à la CAE de remplir ses obligations au titre de l’Accord sur la facilitation des échanges de l’OMC. Il s’attaquera au manque de capacité des systèmes d’information commerciale et de TIC, à l’insuffisance des informations sur les marchés, à la mauvaise connectivité à l’Internet et à la transparence du commerce et des investissements.
Lire aussi : Maroc: Marrakech accueille l’Africa Investment Forum du 8 au 10 novembre 2023
D’une durée de deux ans, ce projet d’amélioration du portail commercial multi-pays, financé par le Centre de coopération multilatérale pour le financement du développement (MCDF) a été lancé lors de la table ronde des donateurs de la CAE qui s’est tenue le 6 octobre à Arusha, en Tanzanie. La responsable principale de la facilitation des échanges à la Banque africaine de développement, Rachael Nsubuga, a expliqué que les programmes de facilitation des échanges de la Banque étaient conçus pour réduire les obstacles au commerce international et faciliter le commerce intra-africain et extérieur.
«Ce projet viendra compléter d’autres programmes de la Banque africaine de développement dans la région en fournissant des solutions et des données commerciales numérisées pour soutenir le climat de l’investissement et le travail de modernisation des douanes», a déclaré Mme Nsubuga. Le projet s’inscrit dans le cadre de la priorité stratégique «Intégrer l’Afrique» de la Banque africaine de développement et des priorités de son Document de stratégie d’intégration régionale (RISP 2023-2027).
Il s’appuiera sur des partenariats pour améliorer et intégrer les systèmes numériques existants de facilitation de l’information commerciale et de modernisation des douanes afin de partager des informations sur les marchés intrarégionaux et extra-régionaux. Cela contribuera à la réalisation de l’objectif du guichet unique de la CAE ainsi qu’à l’augmentation des échanges avec des partenaires commerciaux clés tels que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et les marchés de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN).
«La CAE s’est engagée à assurer la transparence des échanges commerciaux et à établir les partenariats pour développer le commerce régional. Des infrastructures adaptées, associées à un renforcement des capacités, peuvent renforcer davantage l’écosystème commercial de la région pour des gains socio-économiques durables», a déclaré le Secrétaire général de la CAE, Peter Matuki.