Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a déclaré en avril que son pays avait perdu environ 7 milliards de dollars en recettes du canal de Suez en 2024 en raison des attaques menées par les rebelles houthistes yéménites contre des navires transitant par la mer Rouge.
Avant le début des attaques, environ 12% du commerce maritime mondial transitait par cette voie navigable essentielle entre l’Europe et l’Asie.
Osama Rabie, président de l’Autorité égyptienne du canal de Suez, a déclaré que cette incitation temporaire – à compter de jeudi et d’une durée de 90 jours – s’applique aux navires d’une jauge nette d’au moins 130.000 tonnes, chargés ou vides.
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Il a précisé que cette décision est issue des efforts visant à «encourager les principales compagnies maritimes à revenir au transit par le canal de Suez, compte tenu des conditions favorables et de la stabilité relative et du calme dans la situation de sécurité dans la région de la mer Rouge».
Les Etats-Unis et les Houthis sont parvenus à un accord de cessez-le-feu, a indiqué le 7 mai le sultanat d’Oman, médiateur dans ce dossier, après l’annonce par le président Donald Trump de l’arrêt des frappes américaines.
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«A l’avenir, aucune des deux parties ne prendra pour cible l’autre, y compris les navires américains, en mer Rouge et dans le détroit de Bab al-Mandeb», au large du Yémen, a déclaré le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr al-Boussaïdi.
Les rebelles houthis attaquent des navires en mer Rouge et dans le golfe d’Aden depuis fin 2023, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza. Ils ont précisé le 7 mai qu’ils vont poursuivre leurs attaques contre les navires israéliens au large du Yémen.