«La persistance d’une forte dépendance à l’égard des recettes tirées des hydrocarbures et l’augmentation considérable des dépenses prévues en 2023 sont sources de risques importants pour les perspectives des finances publiques dans un contexte de forte volatilité des prix des matières premières et d’incertitude mondiale exceptionnelle», indique l’institution internationale dans un communiqué publié lundi à Washington.
Au terme de sa mission dans ce pays au titre de l’article IV, l’équipe du FMI relève que l’accélération de l’inflation et la vulnérabilité à la volatilité des prix des hydrocarbures constituent «des défis majeurs» à la stabilité macroéconomique.
En Algérie, le taux d’inflation annuel moyen s’est établi autour de 9,4% au cours des derniers mois, son niveau le plus élevé sur 25 ans. L’inflation sous-jacente est également en hausse, indique-t-on.
Evoquant le système bancaire du pays, le FMI exprime des préoccupations quant à sa «santé financière». «Le resserrement des liens entre les bilans de l’État, des entreprises publiques et des banques publiques pourrait faire peser des risques sur la stabilité financière et la viabilité de la dette», s’inquiète l’institution financière internationale.