La 2ème édition du Festival du poisson s’est tenue du 18 au 28 avril 2024 à la Place du cinquantenaire sur les berges du fleuve Niger. Cet évènement vise à encourager la population à mieux consommer le poisson local en vue de la mettre en valeur â production nationale et réduire les importations. Le thème retenu pour cette édition est: «La pisciculture».
Privé par la géographie d’accès à la mer, le Mali est parcouru par le Fleuve Niger qui offre trois principales zones de production de poisson, le Delta Central du Niger, le lac de Sélingué et le lac de Manantali. La production halieutique annuelle est près de 120.000 tonnes, plaçant le Mali parmi les premiers pays africains producteurs de poisson d’eau douce.
C’est pour le développement ce la pisciculture dans ce pays qui n’a pas accès à la mer, que Bamako a accueilli la 2ème édition du Festival du poisson du Mali s’est tenue à la place du cinquantenaire sur les berges du fleuves Niger. Cette rencontre vise à encourager la population à mieux consommer la production locale du poisson en vue de la mettre en valeur.
Et pour accroitre la production locale de poisson? les organisateurs ont mis l’accent la pisciculture comme thème de cette édition.
Moulaye Dembélé, chef de famille, est venu au Festival du poisson pour non seulement se distraire, mais aussi déguster du poisson braisé avec l’atiéké même si ce n’est pas une culture malienne. Pour lui, le festival est une manière de mettre en valeur l’art culinaire malien.
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En plus du poisson, les festivaliers font aussi la promotion d’autres menus, tel le poulet choukouya, la viande de mouton en choukouya.
Le prix des poissons commence de 5.000 FCFA (7,62 euros) à 30.000 FCFA (46 euros). Pour le coordinateur du festival, l’idée n’est pas de gagner de l’argent, mais plutôt de mettre en valeur le poisson d’une façon générale. Outre une teneur en protéines, les poissons sont riches en oméga 3, des acides gras excellents pour le cœur.
Pour lui, la production locale de poisson est moins consommée que le poisson importé, l’idée est de renverser cette tendance.
La production halieutique oscille entre 100.000 à 120.000 tonnes par an, assure une consommation moyenne annuelle de 10,5 kg/hbt. Elle contribue pour 90 milliards de F CFA à l’économie nationale, soit 4,2% du PIB. Les emplois générés en amont et en aval de la filière pêche sont estimés à 500.000. Le pays dispose de trois principales zones de production, le Delta Central du Niger, le lac de Sélingué et le lac de Manantali.