La représentation du Fonds Monétaire International (FMI) à Nouakchott, a organisé une journée de partage du rapport automne de l’institution financière mondiale, sur les perspectives de croissances en Mauritanie et dans les régions Moyen-Orient/Afrique du Nord, Afrique subsaharienne, en collaboration avec la Banque Centrale de Mauritanie (BCM).
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L’événement s’est déroulé en présence du ministre de l’Economie, du développement, du gouverneur de la BCM, plusieurs hauts responsables et cadres.
Ce document, révèle le comportement d’une économie mauritanienne dynamique et résiliente, en dépit d’un environnement international marqué par l’incertitude et des risques, qui affiche 6,3% de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) en 2024, avec des perspectives positives.
Youness Zouhaire, représentant du FMI, présente «une économie résiliente et très dynamique, avec des perspectives très positives. Les éléments qui ont permis cette stabilité macro économique, ce sont des réformes liées au cadre de gestion des finances publiques et au cadre de gestion monétaire, avec pour conséquences le renforcement des indicateurs macroéconomiques, comme en témoignent la baisse de la dette publique et la hausse de la croissance pour l’année prochaine».
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Le ministre de l’économie et du développement, Abdallah Souleymane Cheikh Sidya, insiste sur «l’importance de la diaspora dans l’investissement en Mauritanie, et son rôle dans l’économie des pays d’accueil. Nous comptons fortement sur cette frange pour le développement de l’investissement grâce au flux des transferts de fonds».
Ce point est un chantier sur lequel les autorités mauritaniennes entendent travailler pour diversifier et transformer l’économie, en créant des sources innovantes d’investissement.
Mohamed Lemine Dehby, gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie, souligne un changement de paradigme «dans les transferts de la diaspora, qui passent désormais par le circuit officiel, grâce à l’avènement des nouvelles applications numériques, entrainant la réduction de l’informel».
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Les autorités mauritaniennes pourraient bientôt engager une étude approfondie, pour établir le chiffre précis des fonds transférés annuellement par la diaspora, qui contribuent à l’équilibre économique et social des communautés, dont le surplus pourrait être orienté vers l’investissement.



