Présenté par le ministère d’agriculture et le Conseil nigérian des semences agricoles, ce plan stratégique qui couvre la période 2025-2029 entend moderniser le système semencier, grâce à la digitalisation, un contrôle de qualité renforcé et un meilleur équilibre financier de la filière.
«Ce plan capitalise sur les acquis des derniers cycles stratégiques du secteur semencier. Il permet de relever les défis persistants du système semencier tout en contribuant à la sécurité alimentaire», a affirmé le directeur du Conseil nigérian des semences, lors d’un récent atelier de validation tenu à Abuja.
La stratégie cible en premier lieu la culture du maïs, en augmentant la production de semences certifiées de 50% à 70%, mais couvre aussi d’autres cultures stratégiques comme le riz, le soja, l’igname, l’arachide et le blé. D’autres enjeux stratégiques portent sur la commercialisation de semences, les réformes réglementaires et la digitalisation de l’exploitation via des outils numériques dédiés.
Pays le plus peuplé d’Afrique, le Nigeria intensifie ses efforts pour renforcer sa sécurité alimentaire et réduire une facture d’importation alimentaire qui pèse lourdement sur les finances publiques et les réserves en devises.
Doté d’un énorme potentiel agricole, le Nigeria pâtit de nombreuses lacunes en matière de développement du secteur agricole dont notamment l’accès limité des petits producteurs aux financements et aux semences de qualité et la prédominance de réseaux informels de distribution des intrants agricoles.
