Porté par l’ouverture de sites industriels et la raffinerie de Nkok, l’or gabonais connait une croissance spectaculaire de +183,7% en 2024, atteignant 103,7 M€ d’exportations et devenant le 4e produit d’exportation. Une stratégie de transformation locale qui crée une valeur ajoutée significative et ouvre des perspectives d’investissement concrètes dans un secteur dynamique.
Les exportations d’or au Gabon ont augmenté de 183,7 % en 2024 grâce à l’ouverture de nouveaux sites industriels, selon les données de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC).
Dans son dernier rapport sur la situation économique du pays, la BEAC a indiqué que les exportations d’or au Gabon ont atteint 103,7 millions d’euros en 2024 contre 36,5 millions d’euros en 2023, précisant qu’avec cette part importante dans l’économie gabonaise, le métal jaune occupe la quatrième place des produits exportés en 2024.
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Au cours de l’année écoulée, les exportations gabonaises se sont établies à environ 8, 7 milliards d’euros, en hausse de 1,6 % par rapport à 2023, a ajouté la même source, notant que cette performance a été soutenue par la progression du manganèse (14,3 %), du bois (0,2 %) et surtout de l’or, dont les exportations ont bondi de 183,7 %. En revanche, le pétrole, principal produit d’exportation, a reculé de -2,3 %.
Pour de nombreux observateurs, l’évolution des exportations d’or s’explique notamment par l’ouverture de nouveaux sites industriels et une meilleure organisation de la filière artisanale.
Cette montée en puissance pourrait être également liée à la mise en fonction, en juin 2023, de la Raffinerie gabonaise d’or, située dans la Zone d’investissements spéciale de Nkok, à une trentaine de kilomètres de Libreville.
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En 2023, le gouvernement gabonais, qui ambitionne de transformer l’or brut sur place et d’augmenter la valeur ajoutée de ses exportations, avait exigé que les artisans miniers soient désormais détenteurs d’une carte d’exploitation.
