Plus qu’un métier, s’occuper des animaux est avant tout une passion pour Ndeye Khady Kaïré. Un amour pour les animaux qu’ils soient de compagnie, de traction ou d’élevage qu’elle nourrit depuis sa plus tendre enfance. Après plusieurs années de pratique, Ndeye Khady est passée par toutes les émotions.
De la joie de sauver la vie de bêtes innocentes à la douleur de perdre un animal, ses journées sont une éternelle course contre la montre. Des journées qui l’ont marquée, elle en a vécu, comme cette journée ou elle a effectué une caudectomie qui ne s’est pas passée comme elle le souhaitait. La caudectomie consiste à raccourcir ou couper la queue d’un animal, généralement domestique pour des raisons médicales, esthétiques ou zootechniques.
Lire aussi : Sénégal: les magnifiques béliers de la tabaski attendent preneurs
Dans un passé récent, les Sénégalais n’avaient pas pour habitude de consulter les spécialistes en santé animale. Mais avec l’évolution de l’élevage et le business qui va avec, les praticiens comme Ndeye Khady sont de plus en plus consultés.
Une charge de travail qui augmente à l’approche de la tabaski. Il n’est pas rare, durant la période précédant le rituel du sacrifice du mouton, que des accidents surviennent à cause d’éleveurs indélicats qui tentent coûte que coûte d’augmenter la masse corporelle de certains béliers pour en tirer un meilleur prix. Encore très jeune, mais très ambitieuse, Ndeye Khady voit grand. Elle compte approfondir ses connaissances pour mieux apporter à ses protégés à quatre pattes toute l’aide dont ils ont besoin.
