Tout est parti, selon le secrétaire général de la fédération, du lancement d’un groupe WhatsApp où ils échangeaient informations et expériences. Aujourd’hui, le groupe est riche de plusieurs centaines de membres issus de toutes les régions du pays. Chacun avec sa branche de culture.
Ces producteurs veulent apporter leur contribution à l’autosuffisance alimentaire et rendre au paysan sa dignité. Le Sénégal malgré ses potentialités agricoles et de ses importantes productions ne parvient toujours pas à garantir sa sécurité alimentaire et compte beaucoup sur les importations.
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Cet élan solidaire intervient après le lancement, fin 2023, par les autorités d’un plan d’action doté de 5.000 milliards de F CFA destinés à assurer au pays sa souveraineté alimentaire à l’horizon 2028.
Riz, maïs, blé, mil-sorgho ou encore le fonio constituent le principal axe autour duquel s’articule cette feuille de route. Un large éventail d’cultures, comme l’arachide, le niébé, la banane, la pomme de terre, les produits de l’élevage et de la pêche, figurent également dans cet agenda.
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Pour le seul blé, les données de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie indiquent que les importations du Sénégal, principalement de Russie et de France, ont totalisé 754.000 tonnes en 2021 pour un coût total de 149,3 milliards de Fcfa.
Les agriculteurs des 46 départements que compte le pays opèrent dans les différentes spéculations: maraichage, fruits et légumes, élevage, pisciculture... Cette fédération qui a tracé son premier sillon invite le président Bassirou Diomaye Faye à s’appuyer sur leur engagement pour garantir la sécurité alimentaire du pays tant souhaitée.
