Avant de quitter le sol gabonais le week-end dernier, l'administrateur de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), Geoffroi Monpetit, a été chaleureusement reçu à la résidence de la chancellerie du Maroc à Libreville. Il répondait ainsi à une invitation du Groupe des ambassadeurs francophones du premier pays hôte des Assises de la deuxième mission économique et commerciale de l'OIF sur le continent. La jeune instance que dirige Abdellah Sbihi, ambassadeur, haut représentant du Maroc au Gabon, lui a témoigné par cet accueil sa disponibilité à promouvoir et à défendre les valeurs de la francophonie.
Pour Sbihi, la mission économique et commerciale de l'OIF est d'une importance capitale, d'autant plus que celle-ci cadre parfaitement avec l'image d'une francophonie décomplexée. «Une mission économique et commerciale très riche sur trois thématiques, notamment l'agro-industrie, les énergies renouvelables et les biens et services numériques. Effectivement ça donne l'image d'une francophonie rayonnante, encore plus décomplexée, et une francophonie qui donne un nouveau souffle à la diplomatie économique», a-t-il souligné.
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Et le diplomate marocain de préciser que «cette deuxième édition a trait à différentes rencontres entre plusieurs entreprises, environ 300 entreprises gabonaises et celles venues du monde entier, des pays francophones et non francophones. Des rencontres B2B interessantes ont eu lieu pour un co-développement et pour une meilleure coopération Sud-Sud.»
Le Groupe des ambassadeurs francophones se définit comme un groupe informel ayant pour but la promotion des valeurs de la francophonie et de la langue française, dans le respect du multilinguisme. Et en s'appuyant sur l'expertise de ce groupe, la délégation conduite par Geoffroi Monpetit s'est offert l’opportunité de mieux comprendre l’environnement d’affaires, les spécificités et les enjeux d’investissement au Gabon grâce à des échanges de haut niveau.
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«Ce groupe est le fer de lance de cette diplomatie multilatérale que nous voulons à l'heure actuelle où le monde multilatéral est mis à mal. Je pense que c'est important de se rappeler qu'on est bien capables de faire des choses ensemble, et de porter un plaidoyer haut et fort pour nos populations francophones sur les enjeux de l'heure», a expliqué le responsable.
Organisée dans un objectif d’intensification des relations économiques et commerciales entre les 88 Etats et gouvernements membres et observateurs de l’OIF, cette mission entend apporter aux entreprises de tout l’espace francophone un soutien à une croissance durable en valorisant leur potentiel économique, technologique et financier en Afrique centrale et au-delà, et en capitalisant sur les liens privilégiés et les avantages comparatifs du partage d’une langue commune.
