Kiosque le360 Afrique: Au rythme où vont les choses, Jean Ping risque bientôt de rester seul à contester l’élection d’Ali Bongo. Ses soutiens les plus fidèles lui tournent désormais le dos. C’est le cas notamment de René Ndemezo’o du parti de Démocratie nouvelle, l’un de ses plus proches et importants soutiens lors de la présidentielle passée.
Ainsi, le deal entre ce parti dirigé par un ancien cadre du Parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir et Ping relève désormais du passé. Pour preuve, explique gabonreview.com, lors du remaniement du Bureau directeur, ce parti «a décidé d’écarter tous les soutiens irréductibles de Jean Ping. Les vice-présidents Philibert Andzembé, Joseph John Nambo, Radégonde Djenno et Ndongou Lekambo sont passés à la trappe». Ils ont été «tous remplacés pour s’être mis en réserve de la politique de Démocratie nouvelle». Autrement dit, ils n’ont pas voulu tourner la page.
Lire aussi : Gabon: les soutiens de Ping ont tourné la page
Gabon: la position de Oye Mba commence à irriter le camp Ping
Leur tort est d’avoir surtout refusé de prendre part au dialogue politique initié par Ali Bongo et auquel le parti s’est dit favorable.
Seulement, pour gabonreview.com, le mal est plus profond. «En réalité, le président de Démocratie nouvelle ferait payer à Jean Ping sa «trahison». L’ancien président de la commission de l’Union africaine n’aurait pas tenu toutes ses promesses à son endroit : faire de lui le Premier ministre en cas de victoire à l’élection présidentielle, finalement adressé à Casimir Oye Mba, et lui octroyer une somme de 50 millions de FCFA pour son soutien, pour ne lui verser que 34 millions».
Partant, l’ancien cadre du PDG veut se rapprocher d’Ali Bongo en se séparant de tous les ténors de son parti qui sont favorables à Jean Ping. Ce qui lui permet dorénavant de participer activement au dialogue prôné par Ali Bongo.
