Pendant cinq jours, les 11 États membres de l’Unsac discutent de la situation géopolitique et sécuritaire de la sous-région et échangent également sur les questions liées au développement politique et institutionnel dans la sous-région. Le rendez vous de Libreville fait suite à celui tenu en mai dernier à Bujumbura (Burundi)
"Les sujets inhérents à la gouvernance, aux processus électoraux, à la piraterie maritime dans le golfe de Guinée, à la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme, à la situation humanitaire, aux droits de l’homme et à la sécurité intérieure et transfrontalière, au changement climatique et à la mise en œuvre de l’agenda "Femmes, paix et sécurité en Afrique centrale" seront également abordés, entre autres", a indiqué, la Burundaise, Dominitille Ndikuriyo, point focal de l'Unsac.
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Cette 52e réunion des experts de l’Unsac, qui précède celle des ministres de cette organisation prévue vendredi prochain, concentre ses travaux sur “les défis sécuritaires liés à la problématique du terrorisme” entretenu par des groupes armés en Afrique centrale.
"Nous examinerons des questions d'extrémisme violent, celles liées à la situation des droits de l'homme en Afrique centrale", a déclaré Ginette Arondo, secrétaire générale du ministère gabonais des Affaires étrangères. Elle a par ailleurs précisé que la situation préoccupante du Tchad, de la RCA, du Nord du Cameroun et de la RDC feront l'objet des solutions collectives au cours des assises.
Organisée tous les six mois, soit deux fois dans l’année, cette rencontre a permis au Gabon, futur membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, de succéder, mardi 23 novembre au Burundi à la tête du Comité de l’Unsac. Une présidence tournante que le pays a déjà assurée à plusieurs reprises. Ce sera la deuxième fois qu’il le fera depuis que le secrétariat de l’Unsac a été confié au Bureau des Nations unies en Afrique centrale (Unoca).