Si le retour à une vie quasi normale est perceptible à travers la ville, celle-ci n'a cependant pas encore produit l'effet d'entrainement escompté dans l'environnement des affaires.
«La reprise va prendre du temps. Tout ne peut pas reprendre maintenant. On a par exemple perdu beaucoup de choses dans notre boutique. Des produits qui se sont dégradés au fil du temps. On essaie de se relancer en espérant que ça va aller», pense Eprem Ndjoko, qui tient un bar non loin du marché du quartier, venez voir.
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Les conséquences désastreuses se lisent sur le plan économique et social. De façon spécifique, cette répercussion est d’autant plus accentuée qu’elle a fini par mettre le tourisme local à genoux.
Sévèrement affecté par la fermeture des frontières au plus fort du confinement , le village artisanal de Libreville, qui vit des recettes de vente d'objets d'arts gabonais prisés par des touristes extérieurs, a perdu la moitié de sa clientèle. Ibrahim Samba et certains de ses collègues du site misent désormais sur une stratégie de communication susceptible de relancer les activités du village artisanal.
«On va essayer d'utiliser nos vieux canaux. Les clients qu'on avait avant et les réseaux sociaux pour booster nos activités», déclare Ibrahim Samba, exposant au village artisanal.
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Samba fait dans la vente des tissus en pagne, des bouches en cuir, etc. Mais, sur le même couloir à côté de lui se trouve la bijouterie de Ngueye Baro. Il est juste impossible d'oublier ces deux années de restrictions sanitaires, assez impitoyables.
«C'était trop, mon frère. Mais c'est Dieu qui nous accompagne. On commence néanmoins à vivre le retour sur site de quelques usagers», affirme-t-il.
Sur le plan de la lutte contre le coronavirus au Gabon, les autorités gabonaises invitent les populations à se faire vacciner contre le virus qui a tenu le monde en joug pendant deux ans.