C'est pour marquer d'une pierre blanche cette reconnaissance internationale que le président de la Fédération gabonaise de taekwondo vient d'organiser au gymnase du prytanée militaire de Libreville, des ateliers de formation à l'intention des athlètes toutes catégories confondues.
Au programme, il y avait, entre autres, Démonstration et casse, le poomsae, Kyrogi et l'arbitrage. Des moments d'intense bonheur surtout pour les jeunes dans un contexte général ou le mouvement sportif national traverse une période difficile en raison de la crise sanitaire due au Covid-19.
Lire aussi : Vidéo. Mali: les taekwondoïstes se préparent pour les championnats d'Afrique à Agadir
«Les jeunes ont faim. Ils veulent pratiquer du sport. C'est aussi l'occasion de dire que c'est cette jeunesse que nous voulons amener dans un an, dans deux ans à devenir les champions», déclare Joël Nguema Ndong, président de la Ligue de taekwondo de la province de l'Estuaire, dont Libreville est le chef lieu.
Nommé le 20 novembre dernier par le président de cette Institution africaine, le Nigérien Idé Issaka, le vice-président du comité de durabilité de l'Union africaine de taekwondo, le Gabonais Denis Mboumba, dispose d'un mandat de deux ans pour prouver sa capacité à promouvoir cet art martial à l'échelle continentale. 'A tout seigneur, tout honneur', il a décidé de jeter les bases de son ambitieux projet dans son pays natal.
«Nous avons décidé de commencer par les plus jeunes. Vous remarquez que toutes les catégories sont là. Nous voulons leur inculquer les valeurs de taekwendo. Ça leur permet de connaître toutes les rubriques de taekwondo», affirme Denis Mboumba, président de la fédération gabonaise de taekwondo et non moins vice-président du comité de durabilité de l'Union africaine de taekwondo.
Lire aussi : JO de Rio: le Taekwondo offre à la Côte d’Ivoire l’or et le bronze après 32 ans d’attente
Avec le plan d'allégement des restrictions sanitaires, la fédération gabonaise de taekwondo espère se servir de ce projet de formation des jeunes pousses comme rampe de lancement de ses activités de la semaine. Mais, pour ce premier jet, les stagiaires disent avoir apprécié le niveau des combats.
«J'ai trouvé le combat très intense. Mais mon adversaire aimait lever le pied, comme je ne pouvais pas le faire comme lui, je jouais des jambes», avoue le jeune Tanguy Nziengui, 12 ans. Il vient de gagner son premier combat sur tatamis
Et pour bien cerner l'intérêt que l'organisation panafricaine accorde à cette discipline, il est à noter que l'Union africaine de taekwondo est une association qui regroupe les fédérations nationales de taekwondo en Afrique. Son rôle est de gérer et développer ce sport de combat à l'échelon continental.
L'organisme a été fondé en avril 1979 en marge des Championnats d'Afrique de taekwondo organisés la même année à Abidjan, en Côte d'Ivoire , avec onze nations fondatrices: le Bénin, la Côte d'Ivoire, l'Égypte, le Gabon, le Ghana, la Haute-Volta, le Kenya, le Lesotho, le Maroc, la Mauritanie et le Togo.