Gabon: le kung fu wushu fait son entrée dans les écoles à Libreville

VidéoLe wushu est en pleine expansion au Gabon. Pour conquérir de nouveaux adeptes, les promoteurs de cet art martial multiplient les actions de séduction.

Le 09/02/2022 à 14h58

Les pratiquants du kung fu wushu gabonais ont décidé de promouvoir leur art en le faisant connaître et en le rapprochant du public. Le lycée Ste Marie de Libreville vient d'inaugurer son premier club par une journée de démonstrations pour les curieux.

«C'est une politique initiée depuis 2010 par la Fédération gabonaise de Wushu. L'idée est de favoriser la pratique du Wushu par les élèves des différents établissements. Parce que le Wushu a d'abord l'avantage de favoriser la santé. La santé morale, spirituelle et la santé physique», selon Me Mexan Ndong Mintsa, vice-président de la Ligue de Wushu de L'Estuaire.

Devant les milliers de jeunes lycéens de Sainte Marie, les professionnels ont fait une démonstration de leur art. Des techniques de combat en solo ou en équipes, ils ont séduit un public composés d'enfants. «J'ai vu leurs démonstrations, c'est vraiment intéressant», confie le jeune Junior Mbélé de la classe de 5ème au Lycée Ste Marie.

Pour le proviseur du Lycée Ste Marie de Libreville, Jean François Metoughe, il est impératif de repenser l’éducation. Et les arts martiaux dont le wushu peuvent y contribuer.

«Le sport c'est la vie. Parce que si on ne pratique pas du sport on n'est pas en bonne santé. Et si on n'est pas en bonne santé on ne peut pas suivre les cours. Donc, c'est mieux pour les enfants et c'est mieux pour les adultes comme nous de pratiquer au moins une discipline sportive. Et cela nous amène à penser qu'avec votre concours, les enfants pourront bien suivre les enseignements pédagogiques», a-t-il déclaré.

Le kung fu wushu se fraie un chemin dans le milieu des arts martiaux gabonais. Il veut à nouveau dérouler ses activités pour le bonheur des pratiquants. Car, depuis deux ans, son programme est grippé par la crise sanitaire due au coronavirus

Par Ismael Obiang Nze (Libreville, correspondance)
Le 09/02/2022 à 14h58