Le lancement des premières épreuves du baccalauréat unique ce vendredi a été marqué par un disfonctionnement à l’origine de l’annulation de l’épreuve des sciences sociales franco-arabe. En effet, il a été constaté, par endroits, que dans les enveloppes de l’épreuve d’histoire (libellée en arabe), se trouvait le sujet de l’épreuve de langue arabe.Cette erreur de conditionnement a concerné 10 centres d’examens sur le territoire guinéen. Or, tous les candidats devraient disposer des mêmes épreuves.Face à cette situation, le ministère guinéen de l’Enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation a reconnu cette bourde.Dans un communiqué diffusé peu après avoir constaté la faute, il a fait état d’une erreur de conditionnement. «Il a été constaté que concernant le profil sciences sociales franco-arabe, par endroits dans des enveloppes de l’épreuve d’histoire (libellée en arabe et programmée aujourd’hui) s’est trouvé le sujet de l’épreuve de langue arabe», a-t-il expliqué dans le communiqué peu après avoir remarqué la gaffe.Les autorités en charge de l’enseignement pré-universitaire ont donc décidé de l’annulation pure et simple de l’épreuve d’histoire pour la totalité des 1468 candidats du profil sciences sociales franco-arabe.Elle sera reprise le mardi 12 juillet lors de la dernière journée du baccalauréat, a précisé le communiqué, tout en appelant les candidats à la compréhension.Il faut rappeler que ce sont au total 90.330 jeunes guinéens, dont 31.969 filles, qui sont appelés à affronter les épreuves écrites du baccalauréat sur toute l’étendue du territoire guinéen cette année.Cet examen qui ouvre la porte aux institutions d’enseignement supérieur du pays est placé sous le slogan «Tolérance zéro, vers l’excellence».
Le 09/07/2016 à 15h07