La CBG proche de conclure un prêt d’un milliard de dollars pour son extension

Avec une production annuelle de 15,3 millions de tonnes en 2015, nettement supérieure à la moyenne de 14,5 millions de tonnes d'il y a trois ans, la Compagnie des bauxites de Guinée (BCG) veut renforcer sa position de leader par rapport à ses principaux concurrents australien et jamaïcain. «Nous voulons être une société de classe mondiale», annonce son directeur général, Namory Condé.Pour consolider sa place dans le secteur de la bauxite, la CBG entend mettre en place un plan d’extension qui nécessite un investissement d’un milliard de dollars.Selon le directeur général de la compagnie, les négociations sont en passe d’être conclues. «Depuis plus de trois ans, la CBG s’investit pour obtenir un accroissement de ses investissements, et elle est très proche d’obtenir ces financements», note avec satisfaction Namory Condé, tout en ajoutant que «la plupart des prêteurs ont donné leur avis favorable, mais la décision d'extension n’est pas encore obtenue».Le plan d’extension en cours de validation prévoit notamment de porter la production à 19,5 millions de tonnes par an à partir de 2018. Puis entre 23 et 24,5 millions de tonnes en 2022.La troisième phase de l’extension cible une capacité de 28 millions de tonnes cinq ans plus tard, soit en 2027. «Nous nous sommes inscrits dans une dynamique de faire de la CBG un leader mondial», assure-t-il.Il faut retenir que la Compagnie des bauxites de Guinée est codétenue à 51% par le consortium Halco mining qui compte Rio Tinto, Alcoa et Dadco, et à 49% par l’Etat guinéen.