Les quatre opérateurs de téléphonie mobile exerçant en Guinée ont annoncé un revenu global de 3.216 milliards de francs guinéens.
Selon l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) qui fait l’annonce dans son rapport annuel, les emplois générés par le secteur ont également connu un léger recul de 3% en raison d’une baisse des emplois temporaires au profit de ceux permanents.
«Au total, 1683 emplois ont été créés en 2015 contre 1742 emplois en 2014», note l’ARPT.
Signe que le secteur est en pleine expansion, le nombre d’abonnements à la téléphonie mobile a explosé, passant de 9,7 millions en 2014 à 10,7 millions d’abonnés à fin 2015. Dans ce même intervalle de temps le taux de pénétration a atteint 99%.
Pour faire face à une concurrence de plus en plus rude, les compagnies n’ont pas lésiné sur les moyens. Ainsi, la filiale de la société sud-africaine MTN-Guinée, a annoncé avoir investi 2 246,17 de francs guinéens. Elle est talonnée par Orange-Guinée qui a déclaré 2 090,67 milliards de francs guinéens d’investissement.
«Le total cumulé des investissements opérés par les quatre opérateurs s’est accru à 4.598,33 milliards contre 3.592,02 de francs guinéens en 2014», précise l’ARPT dans son rapport.
Pour ce qui est des parts de marché, il faut dire que Orange-Guinée se taille 49%, suivie de MTN-Areeba avec 30%. Cellcom vient en troisième position avec 20% et Intercel ferme la marche avec seulement 1% de parts.
Par ailleurs, au cours de l’année écoulée, l’utilisation des supports à fibre optique et l’introduction de la technologie 3G ont contribué à l’amélioration de l’accès et de la qualité des services Internet. Pour autant, les principales offres Internet mobile sur le marché guinéen restent la connexion bas débit (GPRS) et celle haut débit constituée de WiMax, 3G et EDGE.
Si le taux de pénétration de l’Internet a atteint 21% en septembre 2015, le nombre d’utilisateurs est passé de 2,1 millions contre 2,4 millions à fin septembre 2015, soit une croissance de 12 %.
En dépit de ces performances, l’Autorité de régulation des postes et télécommunications reconnait que les opérateurs sont encore loin de leur obligation de couverture en ce qui concerne la 3G.