Guinée-Offshore: un troisième puits sans pétrole

DR

Le 12/09/2017 à 11h52, mis à jour le 12/09/2017 à 11h53

L'Office national des Pétroles (ONAP) de Guinée a annoncé ce vendredi la fin du forage du puits pétrolier Fatala. Et ce troisième puits creusé dans l'offshore guinéen " n’a pas permis d’établir à ce stade la présence d’hydrocarbures dans le réservoir."

Selon l'ONAP, le puits a été foré à une profondeur totale de 5 117 m et n'a pas permis d'établir à ce stade la présence d'hydrocarbures dans le réservoir. " Les travaux d'études et d'analyse se poursuivront pour une meilleure appréciation des données géologiques ", a-t-il ajouté, maintenant ainsi un peu d'espoir sur ce troisième puits.

Prévus fin juillet 2017, les travaux du puits Fatala ont été finalement lancés le 8 août dernier. A l'occasion du lancement de ces travaux, la direction générale de l’Office National des Pétroles (ONAP) avait appelé les Guinéens à prier pour le succès de l'opération de forage.

Hyperdynamics et SAPETRO, les deux sociétés partenaires de l'Etat guinéen dans l'exploration sur l'offshore guinéen, ont évalué le coût de la campagne à 46 millions de dollars.

Il faut rappeler que Sabu-1, le deuxième puits dans l'offshore guinéen a été foré en février 2012. Situé non loin du premier s foré en 1977, Sabu-1 n'avait pas été concluant. Mais, il avait "fourni les preuves de l’existence évidente d’hydrocarbures dans la zone et encouragé la poursuite des explorations", selon les propos du ministre des Mines d'alors Mohamed Lamine Fofana.

Depuis Sabu-1, l'Etat guinéen est convaincu qu'il existe du pétrole dans son offshore. Il reste maintenant à le trouver...

Par Mamourou Sonomou (Conakry, correspondance)
Le 12/09/2017 à 11h52, mis à jour le 12/09/2017 à 11h53