C'est un rendez-vous fortement impacté par la double crise, celle du Covid-19 et celle du coup d'Etat militaire. Les exposants venus de plusieurs pays de la sous-région déplorent l'absence de la clientèle.
Sans surprise, c'est sur l’esplanade du Palais du peuple que s'est tenue la troisième édition de la foire internationale de Conakry. Une Rencontre qui se tient dans un contexte particulier, de Covid et de coup d'état. Et, à ce titre, les conséquences se font déjà sentir. Les exposants nourrissent déjà beaucoup de craintes, confie Abidjé Liberol venu du Bénin.
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«Le marché de cette année, ça ne va pas car les stands sont chers, on a acheté à moins de 600 dollars mais jusqu'à présent on n'a même pas récupéré 400 dollars», explique-t-il.
«Mais cette situation compliquée n'est pas vraiment une surprise», confie cet autre exposant burkinabé, Panda Grégoire, qui estime que «particulièrement, cette année c'est un peu plus difficile vu la crise que le pays a traversée, mais cela se comprend, il y a beaucoup de choses prioritaires pour le nouveau gouvernement en place».
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Les exposants, eux, invitent les habitants de Conakry à venir découvrir et acheter, une manière d'éviter aux tenanciers de stands des pertes énormes, suggère Alhassane Diarra, malien. Selon lui, «comparativement aux années précédentes, cette année ça ne marche pas beaucoup. Et nous demandons aux habitants de Conakry de venir massivement pour nous encourager car si on s'est déplacé jusqu'à Conakry ici c'est pour avoir gain de cause».
En attendant que les Guinéens arrivent nombreux à la foire, des programmations artistiques se tiennent tous les soirs pour rendre la fête plus belle, et ça va durer jusqu’au 09 janvier 2022.
