Vendredi, dans la journée, beaucoup de Guinéens n'avaient pas encore pris connaissance de la décision de la Cour. Pourtant, une source issue de l'institution a indiqué que l'arrêt avait été signifié aux différentes personnes physiques et morales qui l'avaient saisie, en vue d'une invalidation du code.
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Ceux qui sont contre ce code modifié estiment que cette disposition retire aux citoyens leurs droits. "Il ne revient pas aux partis politiques de faire élire les représentants des citoyens à la base", estime Sekou Koundouno de "Debout citoyen", un des mouvements mis en place en 2016 contre l'accord conclu cette même année entre la mouvance présidentielle et l'aile dure de l'opposition guinéenne. Parmi les points de cet accord, l'un d'eux prévoyait la modification du Code électoral.
Adoptée en février, la version modifiée du code a été transmise le mois suivant à la Cour constitutionnelle. Mais l'institution n'a commencé à l'examiner que lorsque l'opposition républicaine a menacé lundi dernier de reprendre ses manifestations, notamment à cause de la modification du Code électoral.
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