"On a boudé parce qu'on ne peut pas être à la fois autour de la table et dans la rue. Ils (les opposants) n’ont qu’à choisir entre la rue et le dialogue", a expliqué Amadou Damaro Camara, président du groupe parlementaire de la Mouvance présidentielle, avant le retour de ses hommes au dialogue.
Amadou Damaro Camara avait pourtant donné le ton lors d'une séance précédente de ce dialogue. Le meneur de la Mouvance présidentielle avait menacé de ne pas s'asseoir à la table de négociation si l'opposition reprenait ses actions de la rue. Et depuis le 16 juillet, une fraction de l'opposition menée par le chef de file Cellou Dalein Diallo anime des meetings en vue d'une "grande marche" contre le pouvoir d'Alpha Condé.
A travers ces manifestations, le chef de file de l'opposition dénonce la mal-gouvernance et "le refus" du pouvoir d'organiser les élections communales et locales qui ont déjà fait l'objet de plusieurs reports.
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L'autre point de discussion est la nouvelle loi sur la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Celle-ci a longtemps divisé les acteurs politiques guinéens, a été mi-validée et mi-invalidée par la Cour constitutionnelle.
Lors du Conseil des ministres du 13 juillet dernier, Alpha Condé a demandé à son gouvernement d’assurer un suivi de la mise en forme du Code électoral au niveau de l’Assemblée nationale conformément à l’arrêt de la Cour constitutionnelle afin de finaliser les formalités de promulgation. En Guinée, le renvoi d’une loi en seconde lecture est un droit constitutionnel reconnu au Président de la République de retourner une loi à l’Assemblée nationale pour une nouvelle délibération.
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