Pour certains citoyens, la réussite du Conseil national de la transition (CNT) va dépendre de sa structuration et de sa bonne organisation. Interrogé sur le mode de fonctionnement du CNT, plus spécialement, sur son autonomie, Abdoulaye Théa, habitant de Conakry est resté perplexe. «Cette équipe peut répondre aux attentes, mais le gouvernement va-t-il réellement les laisser travailler sans influence?», s'interroge-t-il.
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Depuis la publication de la charte de la Transition, les interrogations se multiplient sur sa durée et restent sans réponse. L'autre inquiétude chez certaines populations de Conakry demeure la nomination de Dr Dansa Kourouma à la tête du CNT, organe composé de 81 membres issus de 19 entités du pays.
Ce président choisi par le colonel Mamadi Doumbouya est déjà contesté par une partie de la population. C'est le cas de Diallo Alhassane. «Franchement, cette équipe-là, j'ai des doutes sur elle surtout Dansa Kourouma qui est le premier du CNT. Ce sont des gens qui ont favorisé le 3e mandat du président Condé et ce sont les mêmes qui sont à la tête du CNT». Depuis le coup d'État du 5 septembre 2021 en Guinée, aucune date n'a été fixée par ces autorités militaires sur la durée de la transition.