Guinée: les nouvelles autorités interpellées sur les exactions commises dans l'ancien régime

Au siège du front national pour la défense de la constitution, à Kipé, les échanges entre les acteurs du FNDC et les familles de victimes des récentes violences électorales, ont porté essentiellement sur l'indifférence de la justice guinéenne, a confié le porte-parole des familles de victimes, Korboya Balde. 

Selon lui, «les bourreaux, les responsables de ces crimes de sang sont en train de circuler sans être inquiétés, il y a même certains d’entre eux qui s’organisent pour rejoindre le pouvoir à nouveau. Alors que nous, nous attendons toujours que justice soit rendue».

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D’après le responsable planification et stratégie du front national pour la défense de la constitution, Sékou Koundouno, c’est le moment d’exiger de la junte au pouvoir un procès des crimes de sang notés lors de la crise électorale passée. «Comme vous le savez, dit-il, en 2020, nous avons porté auprès de la cour pénale internationale, une plainte contre Alpha Condé pour crime contre l’humanité. Ce dossier est encore en instruction. Nous avons aussi jugé nécessaire d’informer les familles de victimes que nous avons porté plainte auprès de la Cour d’appel de Conakry. Maintenant, tout ce que nous demandons c’est une plus grande implication de la junte au pouvoir».

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La rencontre a permis à la Coordination nationale du FNDC et aux familles des victimes de mettre en place une stratégie afin d'exiger la justice pour ces Guinéens décédés.