Après deux ans d'interruption, le tournoi Gymkhana, créé en 1992, a repris ses droits dimanche dernier à Conakry. De nombreux passionnés des sports mécaniques ont répondu présent à cette 48ème édition. «A chaque fois que l’on organise le Gymkhana, les gens garent leurs voitures pour venir regarder. Ça fait plaisir aux gens de venir nous regarder en train de faire du spectacle», s'est réjoui Ousmane Justin Bangoura, directeur technique de la Fédération guinéenne des sports mécaniques.
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Pour les pilotes, venus également nombreux, c'était l’occasion non seulement de pratiquer leur passion, mais aussi de sensibiliser les conducteurs guinéens. Au-delà du spectacle, les organisateurs de la compétition espèrent en effet voir naître de bons conducteurs, une fois sur les routes nationales. C'est ce que nous a confirmé Alhassane Diallo, membre de la Fédération guinéenne des sports mécaniques: «Nous souhaitons inviter les gens à bien rouler sur les routes nationales. La route tue. Donc pour prouver qu’on sait bien conduire, mieux vaut venir dans un circuit au lieu de le faire sur la route et mettre les vies de paisibles citoyens en danger.»
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Par ailleurs, outre le fait qu'ils soient peu connus et peu pratiqués en Guinée, les sports mécaniques rencontrent d'autres difficultés, comme l’absence de pistes dédiées à la course des voitures, notamment. Mais malgré ces préoccupations, la fédération enregistre quelques petits progrès. Aujourd’hui le défi principal, c’est surtout de faire connaître ces sports et pousser les Guinéens à les pratiquer en masse.
