24 ans après, le génocide rwandais continue de hanter le continent africain où le problème ethnique et communautaire est fortement encore présent dans le subconscient des populations.
Au Mali, pays miné par la crise et l’insécurité depuis 2012, suite au lancement de la rébellion indépendantiste du nord du pays, ce 24e anniversaire du génocide rwandais a été commémoré avec pour thème «Mémoire, unité et renouveau».
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C’est le président malien Ibrahima Boubacar Keita en personne qui a préside la cérémonie commémorative en présence des membres de son gouvernement, des diplomates accrédités au Mali, des membres de la société civile, des citoyens maliens et des membres de la communauté rwandaise au Mali.
Cette commémoration du génocide est aussi un moment de rendre hommage à l’armée du Front patriotique rwandais, sous la houlette du président Paul Kagamé, qui a mis fin à cette pénible agonie le 4 juillet 1994.
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Le génocide des Tutsis, appelé génocide rwandais, qui a duré 100 jours -du 7 Avril au 4 juillet 1994-, détient les funestes et les rudes records de la plus grande violence et de la plus grande ampleur quant aux nombres d’assassinats. Plus d’un million de morts, dont plus de 800 000 Tutsis, soit 10 mille personnes par jour, ce qui équivaut à 417 personnes par heure et 7 personnes par minutes.
