Vidéo. Mali: pour une plus grande transparence dans l’exploitation minière

VidéoLe Mali est un pays à fort potentiel minier. Toutefois, si le secteur occupe une place fondamentale dans l’économie malienne, il n’en demeure pas moins que la transparence y est loin d’être au rendez-vous. D’où la nécessité d’une relecture inclusive du Code minier. Explications.

Le 21/05/2017 à 12h17

Le secteur minier constitue un maillon essentiel de l’économie malienne avec une contribution annuelle versée au Trésor public de l’ordre de 250 milliards de FCFA depuis quelques années et pesant près de 8% du Produit intérieur brut (PIB). L’or représente environ 70% des recettes d’exportation du Mali.

Toutefois, ce secteur est mal règlementé. C’est pourquoi, certains acteurs de la société civile malienne multiplient les initiatives pour qu’il y ait une transparence dans ce domaine.

C’est dans ce cadre qu’ils se sont rapprochés de l’Association des jeunes avocats du Mali pour qu’ils réfléchissent sur la question des industries extractives du pays. L’objectif principal de la rencontre est de partager avec les hommes de droit et des médias le Document de contribution de l’organisation de la société civile malienne sur le secteur minier afin de recueillir leurs observations et leurs suggestions.

Cette rencontre leurs a permis de revisiter le cadre politique, juridique et institutionnel du secteur. La rencontre a également permis aux participants d’être informés du processus de relecture du Code minier lancé en octobre 2015.

Cette relecture entreprise par le gouvernement est un gage de transparence dans le secteur minier du pays. Elle a poussé le gouvernement à adhérer de façon volontaire à l’initiative pour la transparence des industries extractives, au processus de Kemmerling pour la certification des diamants bruts ainsi qu’à la campagne «publier ce vous payer».

Enfin, la rencontre a été une occasion pour les organisateurs d’avoir des éclaircissements sur la vision minière africaine, la directive minière de la CEDEAO, la revue du code minier communautaire de l’UEMOA, etc.

Des éclaircissements au micro de le360 Afrique avec Alifa Habib Koné, Président des Jeunes avocats du Mali et Tiemoko Souleymane Sangaré, membre de la Société civile du Mali.

Par Diemba Moussa Konaté (Bamako, correspondance)
Le 21/05/2017 à 12h17