L’Afrique, où plus de 600 millions d’habitants n’ont pas accès à l’électricité, affiche clairement ses ambitions en matière d’énergie.
L’accent sera mis dorénavant sur les énergies renouvelables, car le continent dispose de potentialités énormes non exploitées (hydroélectrique, solaire, éolien, géothermie, etc.) qui pourront couvrir ses besoins énormes tout en respectant l’environnement. Pour faire face à ces déficits énergétiques, l’Afrique ambitionne de produire 300 GW d’énergies vertes en 2020, d’où le slogan : «La révolution verte de l’Afrique».
C’est dans ce cadre que s’inscrit l’organisation du Forum africain des énergies renouvelables (AFER). Après le succès de la première édition de ce Forum, qui s’est tenue au Maroc en 2016 à la veille de la COP22, la seconde édition se déroulera à Bamako, au Mali.
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Il s’agit d’un espace qui va rassembler les acteurs du secteur des énergies (gouvernements, ONG, universitaires, experts, opérateurs, etc.) du continent, qui pourront partager leurs expériences avec des pays pionniers dans le domaine des énergies renouvelables.
La manifestation sera marquée par des conférences, des «Invest show» par sous-région (CEDEAO, CEMAC, etc.), des présentations d’opportunités d’investissement dans les énergies renouvelables au Mali, etc.
Cette rencontre sera aussi l’occasion pour les participants de débattre sur des sujets relatifs au développement du secteur des énergies et ses enjeux au niveau du continent africain.
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Ce forum coïncidera également avec le lancement de la première édition du Salon international des énergies renouvelables de Bamako, Renergia. Il s’agit d’un rendez-vous annuel qui servira de plateforme d’exposition à tous les acteurs de la chaîne de l’industrie des énergies renouvelables qui souhaitent exposer leurs activités et tisser des relations de partenariats avec des professionnels de la région.
Enfin, il faut rappeler que la première édition du Forum qui s’est tenu au Maroc avait réuni plus de 25 pays africains.
