Cette situation ne fait pas l'affaire des compagnies maliennes, tout comme les sénégalaises, ivoiriennes ou burkinabè de transport, mais tout le monde essaie de faire avec.
Ainsi, la mesure est suivie à la lettre par le département malien en charge des transports tout juste après sa publication bloquant ainsi des milliers de cars et de camions au niveau des différents pays de la Cédéao frontaliers avec le Mali.
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Elle est néanmoins perçue par les transporteurs routiers comme une sanction allant dans le sens de l’anéantissement de leur activité économique.
Transporteurs et passagers demandent unanimement aux pays de la Cédéao et de l'Uémoa de revoir leurs copies concernant cette décision prise à l’encontre du Mali. En attendant, l'accent est mis sur le transport à l'intérieur du pays.