Mali: youtubeur, un métier mal compris

Les youtubeurs maliens ont investi les réseaux sociaux. Un moyen sûr pour eux de véhiculer leurs messages.

Au Mali, on distingue trois types de youtubeurs: ceux qui font les vidéos, ceux qui écrivent des textes et enfin ceux qui optent pour des chroniques radio ou podcast.

Mais parmi ces trois, c’est la vidéo qui semble la plus facile à réaliser et qui produit le plus d’effets. C’est pourquoi, beaucoup font ce choix.

Ainsi, petit-à-petit, les youtubeurs maliens ont profité de l’audience des réseaux sociaux pour se transformer en donneurs d’information et cela, malgré les dérives dont ils sont à l'origine. Ils ne sont pas journalistes, mais au regard du travail qu’ils font, le citoyen lambda a tendance le croire, alors même que ces influenceurs ne connaissent pas b.a.-ba du journalisme.

Lire aussi : Vidéo. Algérie. Cinquième mandat: «No You Can’T», du YouTubeur Anes Tina, fait fureur

La base de ce métier étant l’éthique et la déontologie, ils devraient se pencher sur ces deux sujets. Notamment ceux qui usent de leurs vidéos pour insulter les gens, un comportement qui n’honore personne. Et ces attitudes expliquent sans doute pourquoi, nombre de youtubeurs font l'objet d’interpellation. 

Selon certains professionnels du domaine, les youtubeurs maliens doivent être formés à certaines notions sur la communication, car disent-ils, ils contribuent en leur manière à informer la population.