Aussi bien les observateurs de la CEDEAO que ceux de l'Union africaine ont reconnu le bon déroulement du vote lors du second tour de l'élection présidentielle malienne. "La sécurité a été mieux assurée qu'au premier tour", estime Kabré Désiré Ouedraogo, le chef de la mission de la CEDEAO. Néanmoins, malgré des condition plus apaisées qu'au premier tour, les deux missions regrettent l'assassinat d'un président de bureau de vote au centre du Mali, dans la commune de Niafonké. De même, elles dénoncent la destruction de matériel électoral dans certains centres de vote.
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Pour sa part, Thomas Boni Yayi, à la tête de la mission de l'Union africaine, a abondé dans le même sens en insistant sur le fait que "le développement n'est pas possible sans la paix, sans la sécurité".
Mais dans l'ensemble, les observateurs africains estiment qu'il n'y a pas de raison de considérer que les élections se sont déroulées dans des conditions douteuses.