Un atelier, dénommé «Simbo», visant à sensibiliser et éduquer la jeunesse africaine et la diaspora du continent sur les questions du panafricanisme s’est ouvert cette semaine au mémorial Modibo Keïta de Bamako, au Mali.
Avec cet atelier, les organisateurs souhaitent mettre l’accent sur le fait que l’Afrique n’a pas perdu l’espoir de concrétiser le vœu des fondateurs des indépendances des différents pays du continent. Cela s’inscrit dans la nouvelle et ambitieuse vision dite agenda 20-63 que l’UA s’est donnée et qui repose sur les piliers suivants:
1-Une Afrique prospère fondée sur une croissance inclusive et un développement durable;
2-Un continent intégré, politiquement uni, basé sur les idéaux du panafricanisme et sur la vision de la renaissance de l’Afrique;
3-Une Afrique où règne la bonne gouvernance, la démocratie, le respect des droits de l’homme, la justice et l’Etat de droit;
4-Une Afrique pacifique et sécurisée;
5-Une Afrique dotée d’une identité, d’un patrimoine commun, de valeur partagée et d’une éthique culturelle très forte;
6-Une Afrique où le développement est axé sur les populations et s’appuie notamment sur le potentiel des femmes et des jeunes;
7-Une Afrique en tant qu’acteur et partenaire fort, uni et influent sur la scène mondiale.
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Pour la réalisation de cette vision, l’UA a entrepris une vaste reforme institutionnelle, administrative et financière.
Le mouvement fédéraliste panafricain s’est donné comme tâche d’atteindre l’objectif des Etats africains unis en moins d’une génération.
Ce défi ne pourra être atteint par ce seul mouvement si puissant soit-il. Tous les Africains, les jeunes notamment, doivent avoir cet idéal d’intégration africaine comme objectif. D’où la nécessiter de former la jeunesse en la sensibilisant sur les différentes thématiques du panafricanisme.