"Nous allons renforcer les capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité dans la région afin qu'elles puissent notamment intervenir sur les cours d'eau", a déclaré sur Twitter Maïga, sans donner de détails sur le nombre d'hommes ou le calendrier de leur déploiement.
Le chef du gouvernement, reconduit à son poste après la réélection en août du président Ibrahim Boubacar Keïta, a effectué vendredi et samedi sa première visite à Mopti, la capitale régionale, depuis l'annonce par Bamako et Paris de la mort d'Amadou Koufa, prédicateur à la tête d'un groupe lié au réseau terroriste Al-Qaïda, dans une opération menée les 22-23 novembre par les troupes françaises de Barkhane.
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"Avec l'ensemble des communautés, nous avons convenu du lancement du processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion, dans la région de Mopti.
Il débutera dès ce lundi 24 décembre 2018", a ajouté Maïga, en soulignant que son gouvernement "ne combat aucune communauté mais qu'il se bat contre l'insécurité".
Depuis l'apparition il y a quatre ans dans le centre, du groupe d'Amadou Koufa, les violences se multiplient entre les Peuls, traditionnellement éleveurs et les ethnies bambara et dogon, pratiquant majoritairement l'agriculture.