Des dizaines de soldats maliens ont été tués dans des attaques perpétrées par les terroristes djihadistes au cours du mois dernier, des centaines depuis le début de la crise. Pire, les attaques sont de plus en plus rapprochées dans le temps et de plus en plus meurtrières.
Lire aussi : Vidéos. Les jihadistes après la prise du camp militaire d’Indelilmane et la mort de 49 soldats
Pourtant, des milliers de soldats étrangers de la force française Barkane et de la Mission des Nations-unies (Minusma) sont cantonnés dans les zones où se déroules les attaques terroristes.
On ne compte pas moins de 4300 soldats français dans la zone sahélienne, dont la plupart au Mali. Alors que la Minusma y compte plus de 12.600 hommes, dont 11.200 soldats.
Lire aussi : Mali. Carnage: 54 soldats tués dans une attaque terroriste
Face à cette situation, la majorité des Maliens appelle aujourd’hui à une intervention de la Russie.
Le parti SADI (Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance), dirigé par Oumar Mariko, a été la seule formation politique à dénoncer l’intervention des forces étrangères dans la gestion de la crise malienne à travers le Mouvement populaire (MP22). Il qualifie de néocolonialisme, ce qui arrive au Mali.
En ce qui concerne une éventuelle intervention de la Russie au Mali, il dit que cela n’est possible que dans le domaine de la formation militaire et l’achat d’armement.
Même pour les équipements militaires, le gouvernement malien, ayant signé l’accord de défense avec la France, n'a pas les coudées franches, explique-t-il.