Vidéo. Mali: soulagement après la décision de la Cédéao de ne pas sanctionner le pays

Le360 / Diemba Moussa Konaté

Le 04/06/2021 à 11h17, mis à jour le 04/06/2021 à 11h47

VidéoUn sommet extraordinaire de la Cédéao sur le coup de force au Mali s’est tenu à Accra, au Ghana, dimanche dernier. A l’issue de cette énième rencontre sur la situation socio-politique du Mali, les 14 autres chefs d’Etat ont seulement suspendu le Mali des instances de l'organisation régionale.

Pour l'opinion publique malienne, cette suspension du Mali des instances de l'organisation est un moindre mal, voire un mal nécessaire. Des sanctions, comme le blocus imposé après le premier coup d'Etat, auraient complétement perturbé les approvisionnement en produits de première nécessité.

L'autre raison du soulagement des Maliens est que la Cédéao s'est gardée d'exiger qu'Assimi Goïta renonce à présider la transition pour les 8 mois restants. Les chefs d'Etat ont simplement demandé que soit nommé rapidement un Premier ministre et un gouvernement composé de civils et que les élections soient organisées, au plus tard, en février prochain.

Or, le nouveau président de la Transition malienne est justement allé dans ce sens, en faisant quelques annonces avant même de se rendre à Accra. En effet, Assimi Goïta avait rencontré les membres du M5-MRP pour leur demander de désigner un de leurs représentants pour former un nouveau gouvernement. Ces derniers avaient, dans la foulée, mandater Choguel Maïga pour assumer cette charge.

Au final, le réjouissement des Maliens tient à tous ces développements, qui laissent penser que la crise s'oriente vers une résolution sauf surprise de la part des acteurs. Car, dans l'environnement politqiue malien, tout reste possible.

Par Diemba Moussa Konaté (Bamako, correspondance)
Le 04/06/2021 à 11h17, mis à jour le 04/06/2021 à 11h47