"Sur les points clés, nous avons été rassurés par le président de la transition et le Premier ministre", en particulier la tenue en février 2022 d'élections censées ramener les civils à la tête de ce pays clé pour la stabilité du Sahel, a déclaré devant des journalistes Jean-Claude Kassi Brou, un haut responsable de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
La délégation de la Cédéao a également reçu de la part du président et du Premier ministre de transition, lors de leurs rencontres avec eux, des assurances quant au fait qu'ils ne se présenteraient pas à la présidentielle de 2022, comme la Cédéao l'avait exigé lors de son sommet extraordinaire du 30 mai sur le Mali, a ajouté Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de la Cédéao.
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La Cédéao a suspendu le Mali de ses institutions après un deuxième putsch en neuf mois, qui, le 24 mai, a porté de facto le colonel Goïta à la tête de ce pays pris depuis près de dix ans dans la tourmente sécuritaire et politique.
Quant à une levée de cette suspension, "il s'agira de voir rapidement comment on revient dans l'ordre constitutionnel normal, et à partir de là les chefs d'Etat (de la Cédéao) évalueront la situation", a ajouté Jean-Claude Kassi Brou, sans préciser son propos.
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