Vidéo. Mali: la Cédéao "rassurée" veut un gouvernement inclusif, Maïga demande du soutien

Le360 / Diemba Moussa Konaté

Le 10/06/2021 à 08h44, mis à jour le 10/06/2021 à 08h51

VidéoLa situation socio-politique du Mali continue de préoccuper l'organisation sous-régionale, la Cédéao et celle continentale, l’Union africaine, mais aussi les Nations unies. C’est dans ce contexte qu’une délégation vient de séjourner au Mali et a rencontré le Premier ministre Choguel Maïga.

Cette mission avait pour objectif de rencontrer les nouvelles autorités de la transition afin de voir si elles se conformeraient aux exigences de la Cédéao, de l'Union africaine et des Nations unies, notamment sur le respect du calendrier de transition. Elle a visiblement été "rassurée", comme l'a dit l’ancien Président du Nigéria, Goodluck Jonathan, qui était à la tête de la mission. 

La délégation des trois organisations sous-régionale, africaine et mondiale a rencontré, mardi soir, le Président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. Avec ce premier interlocuteur, il a été question du respect du calendrier de la Transition, notamment l'organisation d'élections transparentes et inclusives dès février prochain pour transférer le pouvoir aux civils. Le sujet de l’application de l’accord de paix issu du processus d’Alger a également été abordé.

Hier, mercredi 9 juin, la mission a rencontré le nouveau Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, avant de tenir une conférence de presse dans l'après-midi.

Au programme de la rencontre avec Maïga, figuraient l’état des consultations sur la formation du nouveau gouvernement inclusif, la présentation du programme gouvernemental devant le CNT. Le nouveau chef de gouvernement malien a rassuré la délégation qu'au plus tard dimanche, la liste de son gouvernement sera rendue publique.

Choguel Kokalla Maïga a également promis que d’ici six semaines, donc vers la fin juillet, un nouveau plan et un nouveau chronogramme seront présentés au CNT. Les membres de la Cédéao et de l’Union africaine, retournent "rassurés" dans leur pays à l’issue de ces rencontres, de même que ceux de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma).

Par Diemba Moussa Konaté (Bamako, correspondance)
Le 10/06/2021 à 08h44, mis à jour le 10/06/2021 à 08h51