L’usine de thé de Farako fut considérée comme une entreprise de développement, participant à la fois à la production agricole notamment la filière thé, mais aussi à l'industrialisation. C'est ici que, pendant près de 40 ans, le thé consommé au Mali a été produit en grande partie.
Tout est parti d'une volonté du gouvernement malien de rendre autonome le Mali en matière de production théière. Au moment de sa création, en partenariat avec la république populaire de Chine, le Mali devait aménager plus de quatre cent hectares de thé. Cependant, les deux pays ne mettront en valeur qu'une centaine d'hectares.
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Depuis décembre 2011, l’entreprise est donnée en location gérance à des exploitants privés. Sauf que les exploitants préfèrent désormais importer de Chine le thé commercialisé au Mali, laissant ainsi l'usine de Farako à l'abandon, mais également les dizaines d'hectares de théiers.
L’usine de thé de Farako est aujourd’hui en situation de faillite et le personnel restant a envisagé un plan de relance qui a été suspendu avec le récent coup de force. En attendant, les anciens travailleurs de l’usine prennent leur mal en patience.
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