Le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop et son homologue togolais ont annoncé mercredi soir à la presse, depuis Lomé, que Gnassingbe avait accepté cette tâche.
«Nous avons, au nom du président de la transition, sollicité le président Faure Gnassingbé (...) pour faciliter le dialogue avec les acteurs régionaux et plus largement le dialogue avec l’ensemble de la communauté internationale pour trouver un compromis pouvant nous permettre de sortir de la crise », a déclaré Diop, en visite à Lomé.
Selon lui, la situation dans laquelle se trouve le Mali, «nécessite qu’on fasse preuve de génie politique».
Le ministre togolais des Affaires étrangères a confirmé que cette proposition a été acceptée.
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Diop a affirmé qu'en raison de la situation sécuritaire et du besoin de réformes, le Mali avait besoin de 24 mois pour rétablir l'ordre constitutionnel.
Ce pays pauvre de 21 millions d'habitants est en proie à de graves troubles depuis un coup d'Etat militaire en août 2020.
La junte arrivée au pouvoir a promis de rétablir un régime civil après le putsch mais elle est sous le coup de sanctions de la Cédéao, l'organisation régionale de l'Afrique de l'Ouest, pour avoir ignoré un engagement antérieur d'organiser des élections en février cette année.
Les relations entre la France et les militaires se sont détériorées en raison de leurs différents concernant la présence des troupes françaises au Mali pour combattre les groupes jihadistes.
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