Cet atelier de dissémination de la nouvelle loi électorale visait à échanger avec les populations sur les enjeux de la réforme électorale, les innovations contenues dans la nouvelle loi électorale ainsi que leurs implications dans l’organisation et la gestion des opérations électorales et référendaires au Mali.
Pour certains présidents de partis politiques, il est important que les formations politiques et la société civile puissent s’approprier cette nouvelle loi. L’atelier a été apprécié à sa juste valeur par les participants, car, disent-ils, il leur a permis de lever l’équivoque sur certains articles qui avaient créé la confusion.
Notons que cette rencontre a vu la participation des autorités administratives, des partis et regroupements politiques, des organisations de la société civile et des médias.
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La Constitution de la 3ème République et les engagements internationaux auxquels le Mali a souscrit consacrent les valeurs et principes de l’Etat de droit et de la démocratie. Malgré cet environnement juridique, le pays est confronté depuis 2012 à une grave crise multidimensionnelle qui a ébranlé les fondements de l’Etat et fragilisé le vivre-ensemble.
C’est ainsi que le Plan d’action du gouvernement, adopté le 2 août 2021 par le Conseil national de transition, prévoit, parmi ses axes prioritaires, l’organisation d’élections générales dont la première des actions est la création de l’organe unique de gestion des élections.
La mise en œuvre de cette action a pour corollaire la nécessaire relecture de la loi électorale. Le 17 juin 2022, la nouvelle loi électorale a été adoptée par le CNT, avant d'être promulguée le 24 du même mois par le président de la transition sous le numéro 2022-019.