Une semaine après, le pessimisme gagne de plus en plus les esprits quant à une issue heureuse des négociations engagées depuis le 12 août dernier sous l’égide du haut représentant du président IBK pour la mise en œuvre de l’accord. La Cma et le Gatia, tous les deux signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali campent sur leurs positions. Personne ne veut céder d’un iota quant à sa position sur la gestion de la ville rebelle de Kidal.
Le Gatia pose comme préalable, le retour de ses combattants dans la ville de Kidal sur leurs positions d’avant les affrontements du 21 juillet. Quant à la Cma, elle ne veut pas entendre parler d’un possible retour du Gatia dans la ville qu’elle considère désormais comme sa chasse gardée.
C’est un dialogue de sourds que le haut représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’accord, l’inspecteur général Mahamadou Diagouraga, et la communauté internationale, tentent, depuis une semaine, de faire aboutir. Sans succès. L’objectif est clair, trouver un accord entre les deux parties pour une gestion consensuelle de Kidal.
A rappeler que la Cma et le Gatia se livrent une guerre fratricide à base communautaire depuis le 21 juillet dernier. Pour une sauvegarde de l’accord, le Gatia, groupe pro-gouvernemental, a été prié de quitter la ville de Kidal où règnent en maîtres absolus, les rebelles séparatistes de la Cma.