Ce n'est pas le premier secteur vers lequel se ruent les jeunes Maliens en quête de travail. Et, pourtant l'horticulture urbaine est une activité rentable et en pleine croissance.
Pour tirer leur épingle du jeu, les dizaines de personnes qui évoluent dans ce secteur doivent faire preuve de créativité voire d'ingéniosité. La plupart d’entre eux n’ont pas accès à un local en bonne et due forme. Donc, ils squattent des bouts de terrains appartenant soit à des privés, soit à des organismes étatiques ou des administrations publiques.
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Dans un pays sahéliens où entretenir un espace vert n'est pas fortement ancré dans la culture, la clientèle est souvent constituée de Maliens aisés vivant dans les villas cossues de la capitale. La clientèle est également constituée d'étrangers qui sont nombreux à préférer associer la verdure au minéral dans leur lieu de travail et d'habitation.
La plupart des horticulteurs que les Bamakois préfèrent appeler "fleuristes" affirment néanmoins que la vente de plantes décoratives leur permet de subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille.
Ici, les passionnés y trouvent leur bonheur entre les plantes d'intérieur qui n'aiment pas être exposées au soleil et les plantes à fleur qui adorent la lumière.