La ville de Bamako est sale, très sale même. D'ailleurs, la capitale malienne surnommée jadis "la coquette" pour sa propreté est aujourd'hui, avec ses 3 millions d’habitants et ses 180.000 concessions établies sur une superficie de 267km2, comme une des capitales les plus sales d'Afrique.
Bamako, qui compte 375 voies à nettoyer, n'est pas doté d'un service d’assainissement adéquat pour faire face à ce défi.
Ce qui fait qu’aujourd’hui, ce n’est pas seulement le centre commercial qui est sale, mais c’est toute la ville de Bamako qui l’est devenue.
L’Etat qui a un contrat de prestation avec le groupe Ozone-Mali ne parvient pas à honorer ses engagements contractuels et accuse une ardoise de 16 milliards de francs CFA vis-à-vis de la société ozone-Mali.
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Pour ne rien arranger, toutes les décharges au niveau de Bamako sont remplies de déchets solides. En plus, les populations du village de Noumoubougoue ont interdit à la société gestionnaire de jeter les ordures dans la décharge qui se trouve à proximité de leur village et à 30 km de Bamako, à cause de la qualité de l’air devenue irrespirable.
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Du coup, la gestion des ordures impacte négativement sur la propreté de la ville de Bamako. Le groupe Ozone-Mali a l’expertise certes et s'est doté d'un parc plus de 113 véhicules et emploie plus de 1.300 personnes pour y faire face. Toutefois, ses dirigeants soulignent que du fait que l'Etat ne respecte pas ses engagements contractuels, la société a du mal à faire face à l'augmentation des déchets au niveau de Bamako.
Nous avons approché Adama Koné, conseiller spécial du Directeur général du groupe Ozone-Mali, pour en savoir plus.