Selon ses organisateurs, la marche avait pour objectif de dénoncer le comportement du gouvernement malien à l’égard des combattant de la milice dogon des Danan Ambassagou ou chasseurs traditionnels dont les camps font l'objet de bombardements de la part de l'armée malienne.
Baguiné So et les autres associations Dogon soutiennent que ces hommes armés de l'ethnie dogon "ne sont ni des terroristes encore moins des criminels, comme certains veulent le faire croire".
Lire aussi : Mali: les groupes armés peuls et dogons signant un accord de paix
Ces mouvements du pays dogon, en tant que société civile, soucieux de la cohésion sociale et épris de paix et de justice, dénoncent le comportement des forces armées maliennes face à leurs frères.
Ils ont même demandé au président de la république, Ibrahim Boubacar Keïta le départ du premier ministre, Boubou Cissé. Ils réclament aussi la démission de Babali Ba, conseiller spécial à la primature, car, à les en croire, ce dernier, de l'ethnie peule, joue un rôle ambigu dans la situation d’insécurité que les dogons vivent.
En outre, ils demandent la nomination de personnages neutres à certains postes stratégiques, vu la situation que traverse le pays.