Vidéos. Mali: le lavage de mobylettes et voitures, une source suffisante de revenus?

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Le 30/08/2020 à 12h31, mis à jour le 30/08/2020 à 12h35

VidéoA Bamako, la capitale malienne, les espaces formels et informels dédiés au lavage des mobylettes et voitures prolifèrent. Beaucoup de jeunes y trouvent un moyen d’échapper au chômage. Et globalement, leurs initiateurs parviennent à tirer leur épingle du jeu.

Le métier de laveur de mobylettes et voitures connaît une recrudescence en ces temps de crise. Beaucoup de jeunes y ont trouvé une échappatoire au chômage, d’autant que ce métier leur apporte un revenu.

En effet, les laveurs sont rémunérés à hauteur de 300 francs CFA pour une motocyclette et entre 500 et 1.000 francs CFA pour le lavage et le nettoyage d'une voiture.

Au cours de cette période d’hivernage, où la pluie est diluvienne, les clients sont nombreux. Les routes n’étant pas bonnes, les voitures et motos se salissent rapidement, pour le bonheur des laveurs de voitures, qui voient leurs revenus croître de manière significative.

Grâce à cette activité, certains initiateur de centres de lavage sont parvenu à tirer leur épingle du jeu.

Certains parviennent même à réaliser d’importantes épargnes et diversifient leurs activités en ouvrant des commerces gérés par des membres de la famille.

Bref, à Bamako, le lavage de motos et de voitures a encore de beaux jours devant lui. 

Par Diemba Moussa Konaté (Bamako, correspondance)
Le 30/08/2020 à 12h31, mis à jour le 30/08/2020 à 12h35