Les boulangeries de Bamako et des capitales régionales du Mali sont en grève à cause de la flambée du prix du sac de farine, désormais cédé à 21.000 FCFA. Les boulangers avancent qu’il est impossible de vendre le pain au prix fixé par les autorités suite à l’envolée du cours de la farine.
Depuis le lundi 1er novembre, les boulangeries de Bamako et des capitales régionales du pays sont en grève. Un arrêt de travail justifié par l’envolée du prix de la farine dont le sac est désormais cédé à 21.000 francs CFA. Ainsi, durant deux jours, les Maliens ont été privés de pain.
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Les boulangers jugent ce montant très élevé pour pouvoir céder la baguette de pain au prix fixé avec les autorités. Ils revendiquent, ainsi, auprès des autorités de tutelle une baisse du prix de la farine.
Aujourd’hui, donc, avec ce prix, les boulangeries ne peuvent pas s’en sortir, c’est pour cela qu’elles ont jugé nécessaire d’observer un arrêt de travail afin d’engager des pourparlers avec le département de tutelle pour d’éventuels possibilités de réduction du prix de la farine. Ainsi, deux jours durant, la population et les revendeurs n’ont pas trouvé de pain dans les boutiques, seules les pâtisseries vendaient du pain. Depuis le déclenchement de la grève, des pourparlers se sont engagés entre les syndicalistes et le gouvernement.
Un compromis a été finalement trouvé le mardi 2 novembre entre les parties avec un relèvement du prix de la baguette de 300g à 250 francs CFA (0,38 euros) et le petit pain à 150 francs CFA.
