Installés aux alentours de la Grande mosquée de Bamako, les barbiers traditionnels font de la résistance face à l’avènement des salons de coiffure moderne. Et ils sont de plus en plus nombreux à pratiquer cette activité dominée notamment par les Ghanéens et les Nigériens, même si on compte aussi de plus en plus de Maliens exerçant cette activité.
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La clientèle est diverse. Si certains préfèrent se couper les cheveux en plain air, d’autres y vont surtout pour les tarifs pratiqués. Ainsi, alors qu’il faut débourser au moins 500 francs cfa dans un salon, les barbiers traditionnels exigent à peine la moitié, soit 300 fcfa.
Et grâce à une clientèle relativement nombreuse et aux faibles charges supportées, notamment l’absence de celle concernant la location du lieu de travail, les barbiers traditionnels arrivent à tirer leur épingle du jeu.