Depuis l’avènement de la crise sécuritaire, beaucoup de personnes ne parviennent plus à produire en toute quiétude. Dans certaines régions du Mali, cultiver un lopin de terre est devenu une gageure, car quand on sème, on n'est jamais sûr de récolter. Dans ces localités, les cultures sont saccagées par des forces obscurantistes, et parfois le feu est mis aux greniers.
Ces problèmes impactent sensiblement le rendement des paysans du Nord et du centre. Par conséquent, toute la production malienne s'en trouve affectée, surtout les prix des produits de première nécessité.
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Par ailleurs, à l'échelle internationale, les prix des céréales ont considérablement augmenté, de sorte que les familles aux revenus modestes n'ont plus accès aux produits vivriers comme le mil, le maïs ou encore le riz. La solution qui s'impose est de produire elles-mêmes ces céréales pour leur propre consommation. Un pari gagnant puisqu'en cas d'excédent, il est toujours possible de vendre le surplus à un prix intéressant.