Vidéo. Mauritanie: le développement des infrastructures de transport au menu du Groupe 5+5

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Le 13/12/2018 à 10h57, mis à jour le 13/12/2018 à 11h22

VidéoLes ministres des transports du Groupe 5+5 (5 pays de l'Union du Maghreb Arabe et 5 pays du bassin Nord de la Méditerranée) étaient en conclave hier, mercredi 13 décembre, à Nouakchott. Au centre des discussions, le développement des infrastructures de transport. Les détails, en texte et images.

Les ministres des Transports du Groupe 5+5, organisation composée des cinq pays de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) -Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie- et des cinq pays du bassin Nord de la Méditerranée -France, Espagne, Italie, Malte et Portugal-, étaient en conclave hier, mercredi 13 décembre 2018, à Nouakchott, dans le cadre de la 9e Conférence des ministres des Transports de la Méditerranée occidentale.

Au menu de cette rencontre, plusieurs sujets relatifs au développement des infrastructures, notamment «le réseau de transport multimodal, l’échange d’expériences dans le domaine de la sécurité routière et le renforcement des relations de coopération entre les pays membres par le biais de projets multidimensionnels» selon le communiqué final émis à l'issue de cette réunion. 

La rencontre du Groupe 5+5 de Nouakchott a également permis d'évoquer le projet de création d’une autoroute transmaghrébine, longue de plus de 1.200 kilomètres ainsi que d’un réseau ferroviaire.

A l’issue de ce conclave, la Mauritanie a été portée à la présidence de la conférence des ministres des transports du Groupe 5+5.

En marge de cette rencontre, Mohamed Najib Boulif, ministre délégué en charge du Transport et de la logistique du Maroc, est revenu sur l’intérêt de la réunion de la capitale mauritanienne.

Il est aussi revenu sur l’expérience du royaume en matière d'infrastructures de transport, domaine de la plus haute importance pour toute économie.

Quant au ministre algérien des Travaux publics et des transports, Abdelghani Zalène, il a, de son côté, souligné l’intérêt de la rencontre de Nouakchott et a parlé du réseau interne de son pays, ainsi que des bonnes perspectives qui s'ouvrent à la mise en place d’un réseau maghrébin.

Par Cheikh Sidya (Nouakchott, correspondance)
Le 13/12/2018 à 10h57, mis à jour le 13/12/2018 à 11h22